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 La CONCERTATION abdel illah MOUHARRIR\

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ابن امسيك
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مُساهمةموضوع: La CONCERTATION abdel illah MOUHARRIR   La CONCERTATION abdel illah MOUHARRIR\ Emptyالخميس يوليو 07, 2011 3:37 pm


La CONCERTATION
ENTRE LA DOSE DES LIBERTES ET LA LIBERTE DES DOSES



La dose ; c’est la quantité, la proportion, le degré, la limite, elle doit être située entre un minimum et un maximum, ce qui constitue une marge de tolérance.


La dose ; c’est le lien éternel entre l’homme et la matière, elle est variable et relative, selon la conception momentanée aussi bien de la matière, que de l’objet vers lequel elle est destinée, en fonction du temps et du lieu.

La dose ; c’est le produit de la raison, de sagesse, de vigilance, d’intelligence, de mesure, de précision, d’analyse, de création, de patience … elle est aussi la base du respect, de beauté, de tranquillité, du charme, de galanterie, de politesse, elle constitue tout simplement, le strict minimum de connaissances et de savoir faire susceptibles de valoriser la civilité du citoyen.

L
a dose ; c’est précisément, ce qu’il faut et surtout, pas plus, l’insuffisance est réparable, pouvant être compensées au dépens de la durée, l’effet ou l’utilité, mais l’excès est sans doute, préjudiciable.

Mais la surdose alors! C’est le poison, la laideur, la lourdeur, le scandale, la sottise, l’anarchie, l’abus de pouvoir, l’excès de vitesse, le tapage, la provocation, la violation, le baltagisme, le tchemkerisme, le charlatanisme politique… la surdose est en fin de compte, la source de tout malheur.

Un ballon peut contenir des milliers de doses d’air différentes, chacune d’elles en donne une dimension influant sur tout son environnement gravitationnel. Mais il faut prévoir la dose maximale relative à la capacité ou un atome de plus entraîne l’éclatement, conséquences irréparables, c'est-à-dire passer à l’état de l’inexistence de ballon. Autrement dit, passer a l’état de non possession du ballon.

Effectivement , la surdose constitue , pour les uns , un acte de générosité, de bonté et d’efficacité , ce qui agresse et gâche gratuitement, la tranquillité et le bien être des autres , car le surplus ne peut être contenu que dans la marge du prochain, en empiétant sur le champs des libertés d’autrui , or pour certains il s’agit de l’agressif qui se range dans le mécanisme de la compensation devant la fuite ordonnée par une certaine peur, laquelle peur résulte du manque de confiance en soi, du fait de défaut de culture et d’instruments nécessaires pour valser avec la modernité, mais en général, cette incompatibilité entre le comportement et le discours suscite, entre autres, le sentiment du rejet dû à l’inadaptation , et compensé par une audace à outrance menant vers l’état d’esprit rebelle , qui conduit à son tour à l’expression agressive. Il s’agit là d’un comportement normal chez un individu conséquence, qu’un citoyen résultat.


En tout état de cause , la société civile moderne constitue un ensemble de doses à respecter , notamment, en matière des libertés , ces doses sont prescrites par la loi qui est le reflet d’une morale collective y relativement évolutive , et pour être un moyen de concertation facilitant et harmonisant la cohabitation , cette loi, comme reconnu universellement, doit être conçue et consentie le plus largement possible , en étant la même pour tous , soit qu’elle protège soit qu’elle punisse et ne reconnaissant aucun privilège autre que ceux né de la capacité, de la vertu ou du talent, elle doit traduire par conséquent , un consensus à un moment déterminé , la prise de conscience d’une inégalité en amène sa modification.

Condamné à vivre en société civile, sa dose d’autonomie est fixées , comme nous l’avons vu , par la loi , mais pratiquement elle est matérialisée par les données des circonstances momentanées , le citoyen est censé à cet effet , maitriser et gérer soigneusement ses vouloirs et ses volontés, tout en réservant une marge de flexibilité voire d’entrelacement des liberté autour du point de rencontre , il n’est surtout, pas nécessaire d’user du maximum acquis des libertés tant qu’on en a pas vraiment besoin, le cas échéant , il et judicieux d’exploiter , au fur et à mesure , l’instant ou celles du prochain seraient rétrécies. KANT avait qualifié la liberté de vouloir entre parois, duquel on peut évoluer, et que ces parois sont immobiles, variant en fonction du temps et du lieu, seule la personne est digne du respect.

Certes, la société civile moderne exige plus de souplesse, plus de flexibilité, plus d’attention, plus de savoir faire, c'est-à-dire que le citoyen est appelé à être artiste social pour convenir la concertation. Cette expression-notion, dont les traductions synonymiques ne reflètent pas sa conception philosophique, s’inspire du concert, de la mise en harmonie de plusieurs instruments différents chacun a ses particularités, ses sons, sa forme, sa valeur, son degré d’utilité, et sa dose de participation et bien entendu, devant un maestro qui ne tolère pas les fausses-note.

C’est ça le contexte dans le cadre duquel la concertation symbolise la cohabitation harmonieuse au sein d’une Société, pour que l’obligation ne soit pas ressentie comme un effort et l’interdit ne soit pas conçu comme oppression, mais le rôle de tout un chacun est proportionnellement indispensable, c'est-à-dire, la considération de la personne comme telle, dans la mesure où cette dernière se mesure comme telle. D’après Bergson : l’homme trouve son équilibre en même temps que sa limitation, la société doit donc, donner à ses citoyens la possibilité d’atteindre cet équilibre.

A l’égard de tout ce qui précède, nous déduisons que le dosage des Libertés ne peut se faire que sur la base de l’Egalité, et bien entendu, par le moyen de la Justice, pour conclure que la coexistence dans la pratique de ces trois notions implique la conception de la société civile moderne. Les thèmes relatifs à ces notions doivent donc, faire l’objet de débats nationaux permanents, constituant la symphonie perpétuelle qui accompagne et instrumente le processus de l’évolution de la société civile moderne.

Pour conclure, on ne peut parler de la Société civile moderne, sans un citoyen libre et qui tient compte du même droit du prochain, ayant aussi bien, le droit et le pouvoir d’être égal, que le devoir et la volonté de se comporter égal. La Justice en est le cadre, l’instrument et la référence, mais quelle justice ? En simples termes, une justice égale a elle-même et libre en jurisprudence. Seule la dose en constitue l’essence de la coexistence de ces trois notions.

mouharrir@hotmail.com



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